
Isolé par les sanctions occidentales qui l’excluent des transactions internationales, et donc du socle indispensable des devises étrangères, Moscou a décidé d’interdire aux citoyens russes l’achat de ces précieux sésames. A contrario, et en toute logique d’un point de vue économique, la population peut toujours échanger des devises étrangères contre des roubles. Les retraits liquides en dollars sont, eux, largement limités.
Comme le souligne La Tribune, « le pays est peu à peu exclu des échanges bancaires, au travers du système Swift qui concerne sept banques russes et trois bélarusses, mais aussi avec la suspension des moyens de paiement Visa, Mastercard, American Express, Paypal. De plus, les actifs russes sont dépréciés sur l’ensemble des marchés internationaux. Au final, le pays risque la banqueroute ».
Le média ajoute « qu’en plus de l’interdiction d’acheter des devises étrangères, les autorités ont imposé un plafond sur le retrait du liquide des comptes en devises étrangères ouverts dans les banques russes. Chaque client russe ne pourra retirer plus de 10 000 dollars américains. Au-delà de cette limite, si il souhaite retirer davantage et sortir ses économies du système, le client ne pourra alors le faire qu’en roubles, et selon le taux de change en vigueur, souligne la banque centrale ».
Parallèlement, le président Poutine tente de pondérer ce marasme en misant sur les importantes réserves russes d’or (les cinquièmes de la planète), précise Forbes. En ce sens, la vente du précieux métal aux particuliers est désormais exonérée de TVA afin de booster l’investissement dans ce domaine. Pour information, depuis début février, la hausse du cours de l’or est de 11%, un niveau jamais atteint depuis août 2020.
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