L’entreprise asiatique, LL Vision, qui produit des lunettes connectées, offre de nouvelles perspectives au gouvernement chinois en matière de lutte anti-terroriste. Et cela, en travaillant étroitement avec la police locale.
Selon Libération, « des lunettes connectées à un système de reconnaissance faciale ont servi pour la première fois à arrêter des personnes recherchées par Pékin ».
Alors que le Nouvel An lunaire approche à grands pas (le 16 février prochain), les Chinois se déplacent en masse pour rejoindre leurs familles. A cette occasion, les autorités de la ville de Zhengzhou (capitale de la province du Henan) ont pu intercepter à la gare de l’Est 33 personnes susceptibles d’être liées à des crimes ou délits.
Néanmoins, c’est le moyen de parvenir à ces arrestations qui interpelle, puisque les différents individus ont été débusqués grâce à des lunettes connectés utilisées par les agents de police.
Pékin affirme ainsi être en mesure de scanner les visages des 120 000 voyageurs attendus quotidiennement dans l’enceinte ferroviaire durant les festivités. Concrètement, des policiers équipés d’une petite mallette portable sont postés à l’ensemble des entrées de la gare, ce qui leur offre un périmètre d’action idéal.
626 millions de caméras d’ici 2020
De ce fait, poursuit le média, « sept personnes (poursuivies) pour des cas allant du délit de fuite au trafic d’êtres humains, de même que 26 autres qui utilisaient des faux documents d’identité », ont en fait les frais. « Et toutes figuraient dans une base de données étatique ».
Pour le moment, la technologie est uniquement réservée à la police, mais rien ne dit que dans le futur la population ne puisse pas y avoir accès. Quoi qu’il en soit, le géant asiatique démontre une nouvelle fois que son système de surveillance de masse n’est pas le plus grand au monde pour rien.
Ce dernier ne demande d’ailleurs qu’à s’étoffer avec pas moins de 626 millions de caméras prévues sur le territoire d’ici 2020, contre 176 en 2016.
Sources : Libération et The Wall Street Journal