
Les inspecteurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques ont affirmé que le gaz moutarde a bel et bien été utilisé dans le nord du pays. Un rapport a été rendu à l’ONU qui devrait en faire l’examen durant le mois de novembre.
Les conclusions de l’Organisation ont certifié que des acteurs non étatiques s’en sont servis lors d’un affrontement en août dernier. Il s’agit de la première preuve tangible de l’utilisation de la toxine depuis l’acceptation par le gouvernement syrien, il y a deux ans, de détruire ses stocks d’armes chimiques. L’OIAC n’a toutefois pas précisé l’identité du groupe auteur de l’attaque.
Pour rappel, cette arme chimique interdite par les textes internationaux peut provoquer l’apparition de cloques sur la peau, des démangeaisons sévères et une altération grave des capacités respiratoires.
Source : The Washington Post