
La Corée du Nord a lancé son premier satellite espion militaire le 31 mai, mais la fusée s’est écrasée peu après le décollage, au large de la côte ouest de la Corée du Sud.
L’armée sud-coréenne a commencé une opération de sauvetage presque immédiatement, récupérant les débris de la fusée ainsi que le satellite lui-même dans une opération complexe impliquant des avions, la marine et des plongeurs en haute mer.
Selon Al Jazeera, l’analyse du gouvernement suggère que la reconnaissance de l’appareil était médiocre en termes de résolution et de sa capacité à tracer des cibles.
Le média précise que l’envoi de satellites espions militaires en orbite demeure la clé de voûte du plan de modernisation militaire du dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un. Pyongyang, ennemi héréditaire de Séoul, entend en effet renforcer sa surveillance vis-à-vis de l’Oncle Sam avec lequel les tensions sont toujours aussi palpables.