Levées sous la présidence d’Obama, les sanctions américaines à l’encontre des secteurs pétrolier et financier iraniens retrouvent de leur superbe à compter du lundi 5 novembre.
Cette décision est le fruit de la politique menée par son successeur, Donald Trump. Ce dernier n’ayant jamais caché sa méfiance envers les intentions nucléaires du géant perse, tout en fortifiant parallèlement une relation diplomatique toujours plus forte avec Israël… ennemi héréditaire de l’Iran.
En conséquence, Washington entraine également l’Europe dans son sillage. Le Vieux Continent, sous pression dans ce dossier, doit donc trouver des solutions alternatives pour continuer à commercer avec Téhéran. Et cela, sans froisser l’ogre américain.
Ce qui est loin d’être une partie de plaisir dans les faits puisque la Maison Blanche opère un chantage particulièrement tenace envers les pays tiers se risquant à braver les interdits.
Washington menace
Les entreprises asiatiques et de l’UE seront ainsi exclues du marché outre-Atlantique si elles persistent à importer du pétrole iranien, ou d’échanger avec des banques locales ciblées par l’Oncle Sam. Ces dernières n’ont d’ailleurs plus accès aux circuits financiers internationaux, bloquant de facto tout possibilité de virement, par exemple.
Selon Europe 1, beaucoup de structures devraient donc choisir les États-Unis ou l’ont déjà fait. Sachant que huit pays bénéficieront malgré tout d’une exemption pour le pétrole, dont la Turquie, et peut-être la Chine et l’Inde.
Par ailleurs, il est important de noter qu’une liste noire comprenant 600 individus et entités en Iran verra prochainement le jour, a rappelé récemment Mike Pompeo, le chef de la diplomatie US. Le but : « Forcer le régime d’Hassan Rohani à changer de comportement ».
Affaire à suivre…