Tibet : la surveillance de Pékin toujours plus forte

Tibet : la surveillance de Pékin toujours plus forte

Les autorités chinoises continuent de pressuriser le Tibet et ses habitants, à l’image de la collecte d’ADN mise en place localement depuis plus de trois ans par Pékin… qui ne s’est pas privé d’appliquer massivement sa politique « zéro Covid » au sein de cette région pourtant considérée comme « autonome ».

Comme le souligne National Geographic, « le régime chinois prélève en effet l’ADN des Tibétains de manière systématique depuis 2019, y compris celui d’enfants de cinq ans, dénonce Human Rights Watch, dans un rapport. À Lhassa, la capitale, les autorités se sont même installées dans des crèches pour mener leurs opérations. Aucune des sept provinces de la région autonome du Tibet, où vivent 3,5 millions de personnes, n’est ainsi épargnée. L’ONG se base d’ailleurs sur les informations officielles parues dans chaque préfecture et municipalité de cette région pour démontrer l’existence de ce fichage systématique ».

Le confinement, l’autre arme de contrôle chinoise sur le Tibet

Il est également important de noter que les habitants de Lhassa ont subi un confinement très strict dans le cadre de la politique « zéro Covid » menée par le géant asiatique ; Une stratégie qui a finalement pris fin début décembre 2022 en raison du marasme économique lié à la crise sanitaire.

En toute logique, la population a véritablement craqué nerveusement. « Entre les histoires de mises en quarantaines forcées, les gens ne pouvaient ainsi plus travailler et donc payer leur loyer. Parallèlement, le manque de nourriture se faisait sentir », condamnait ainsi Altitude News, au mois de septembre dernier.

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