L’organisation de lutte contre la torture en Tunisie préconise une réduction de la durée de détention provisoire de 72 à 48 heures en matière pénale. Les bavures de tortures ou autres mauvais traitements seraient à l’origine de cette volonté.
L’ONG souhaite ainsi limiter les abus en tout genre dans les locaux des polices du pays, et faire pression directement sur le législateur tunisien qui doit se prononcer, le 4 janvier prochain, sur un projet de loi visant à réduire la détention des suspects à 48H maximum.
L’OMCT revendique en conséquence la présence obligatoire d’un avocat dès l’arrestation, la possibilité d’un contrôle médical si le prévenu en fait la demande, et enfin le recrutement de traducteurs chargés d’assurer la compréhension des détenus non arabophones durant leur audition. Les prérogatives du procureur pourraient être également élargies.
Source : OMCT